Les faux semblants
L'apparence est si jolie. La grève d'aujourd'hui qui a mobilé des milliers de personnes par qui sera t-elle entendue ? Certes pas par les patrons qui, enférés dans leur pensée, nous disent que la crise est mondiale et que la révolte du "français" voire du franchouillard est irrecevable, nous sommes si stupides que nous n'avons pas perçu que la crise touchait le monde entier. Entendent-ils par là du patriotisme, certes non si l'on s'en réfère au discours de Madame Parisot. Nous devons faire face à la crise mondiale : nous devons rester chez nous, passifs, accepter les licenciements puisque l'on ne peut pas faire autrement. Crise, crise. Quant au bouclier fiscal, ne pas y toucher où bien l'argent partira dans d'autres ailleurs. Etrange qu'une partie de la majorité se révolte contre cette mesure et veut indexer le patronnat. Etrange, ce silence du gouvernement. Etrange ce parti socialiste non rassemblé dans une querelle, toujours de chapelle.
Où le citoyen peut-il se retrouver si ce n'est dans la rue, les chômeurs, les rmistes, les sans-papiers, que demandent-ils ? Juste le droit à la décence. Etrange qu'un président français soit hébergé par un narco-trafiquant, étrange que cela fut toujours comme cela, l'état et le peuple. Etrange dichotomie qui sépare la tête gouvernante des piquets de grève. Mais, qui au fait se retrouva au bout des piques lors de la Révolution, tous bien sûr au fur et à mesure, mais surtout le représentation du pouvoir, le faux-semblant. Il faut toujours se méfier quand les gens sont à bout. On ne sait jamais jusqu'où ils peuvent aller ...