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Les secrets d'Hermaïa

20 mars 2009

Les faux semblants

L'apparence est si jolie. La grève d'aujourd'hui qui a mobilé des milliers de personnes par qui sera t-elle entendue ? Certes pas par les patrons qui, enférés dans leur pensée, nous disent que la crise est mondiale et que la révolte du "français" voire du franchouillard est irrecevable, nous sommes si stupides que nous n'avons pas perçu que la crise touchait le monde entier. Entendent-ils par là du patriotisme, certes non si l'on s'en réfère au discours de Madame Parisot. Nous devons faire face à la crise mondiale : nous devons rester chez nous, passifs, accepter les licenciements puisque l'on ne peut pas faire autrement. Crise, crise. Quant au bouclier fiscal, ne pas y toucher où bien l'argent partira dans d'autres ailleurs. Etrange qu'une partie de la majorité se révolte contre cette mesure et veut indexer le patronnat. Etrange, ce silence du gouvernement. Etrange ce parti socialiste non rassemblé dans une querelle, toujours de chapelle.
Où le citoyen peut-il se retrouver si ce n'est dans la rue, les chômeurs, les rmistes, les sans-papiers, que demandent-ils ? Juste le droit à la décence. Etrange qu'un président français soit hébergé par un narco-trafiquant, étrange que cela fut toujours comme cela, l'état et le peuple. Etrange dichotomie qui sépare la tête gouvernante des piquets de grève. Mais, qui au fait se retrouva au bout des piques lors de la Révolution, tous bien sûr au fur et à mesure, mais surtout le représentation du pouvoir, le faux-semblant. Il faut toujours se méfier quand les gens sont à bout. On ne sait jamais jusqu'où ils peuvent aller ...

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15 mars 2009

Salut l'artiste

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10 mars 2009

Quand l'amour rejoint le plaisir

Longtemps, je me suis interrogée sur le sentiment amoureux, ses tours et ses détours. Les figures qu'il prenait, ne me ressemblait en rien. J'étais devenue une active passive, comment décrire cela ? Etrange dichotomie que de se voir faire l'amour sans rien éprouver. Jouissance passive, jouissance active ? Les corps se mélaient, mais il n'y avait pas de réel échange. L'amour était pour  moi une espèce de quête, sans cesse renouvellée, jamais rassasiée. Le seul amour réel était celui que j'éprouvais pour l'enfant. Ce bout d'âme sorti de moi et qui sans cesse m'émerveillait. L'amour, la grâce, l'échange, je n'y croyais guère. J'avais aimé mal, j'avais fait du mal parce qu'on me faisait du mal, ai-je pensé souvent, mais en réalité, n'était-ce pas l'enfant gâté de la vie qui comme dans "La Montagne Magique" fait tout avec une inconscience folle ou une conscience telle qu'elle devient nécessairement folle ? Le réel de l'amour, je n'y croyais guère ; il m'arrivait de l'observer avec tant de doutes qu'ils en devenaient cruels. Cette cruauté, je la posais sur les autres, jamais sur moi-même. Narcissique, non trop peu sure de moi pour cela, insécurisée, terrorisée, recroquevillée. Chaque soir avant de m'endormir -lorsque j'y parvenais- je regardais Lucrezia. N'ayant pas eu le courage, la possibilité, l'envie simplement de la voler au musée des Offices, elle était près de moi depuis mes dix sept ans, présence nécessaire et rassurante.
Passer l'aveu, on est le reste de soi-même, je relisais "Fragments d'un discours amoureux", je pleurais sur "Lettres d'amour en Somalie", sans bien savoir le pourquoi de l'émoi.
Que dire de la rencontre, de l'évidence de l'amour et du plaisir ?
Il faut dire merci à la vie, et vivre le présent. Est-ce mon cancer qui m'a donné cette chance là, de rencontrer l'amour qui a rejoint le plaisir ?
Est-ce cette perception que nous devons vivre l'instant, et non plus le gâcher, ne plus casser ses jouets ?
Est-ce la maturité ?
J'ai envie, simplement, de dire que l'amour et le plaisir sont apaisement et que tous les rubans que nous mettons autour ou alentour ne sont que perte de temps.
Là, les pieds bien ancrés dans la vie, j'aime. Je ne parle pas uniquement de l'être aimé, non j'ai la préhension de l'amour, du don. Je sais enfin recevoir et apprécier la vie.
Et vous ?
Merci Lucrezia ...0428

1 mars 2009

Résidents de la République

Tristes soirées que sont les remises de prix, vendredi les césars dont j'ai regardé juste la fin et hier soir les Victoires de la musique spectacle tout aussi consternant, mais qui néanmoins m'a émue aux larmes. La vision d'un Bashung qui est un chanteur dont j'ai tous les cds quasi mourant était poignante et plus que poignante. Je me suis demandé où cet homme avait trouvé la force de chanter en direct alors qu'il pouvait à peine marcher.
Dur combat que celui que  l'on mène contre le cancer. Etrange regard que les gens portent, alors sur vous, comme si brusquement atteint par le cancer, vous étiez devenu contagieux. Avez-vous remarqué que les autres, ceux qui n'en sont pas atteints, emploi l'article "le" plutôt que "un". Pourtant Alain Bashung a un cancer des poumons, j'ai eu un cancer. Non pas le cancer. En sortons-nous plus forts quand nous avons la chance d'en sortir ? Plus fort, je ne sais pas, différent, je peux l'affirmer, plus léger, avec une conscience du présent, le besoin de vivre celui-ci, d'en appréhender ces moindres instants ...
Ce qui m'a émue aux larmes, hier soir, fut la dignité de ce grand monsieur et pour une fois la solidarité de la profession. Profession en mal d'elle-même, prise aux pièges de la toiles avec les téléchargements illégaux, les cds que l'on grave, les producteurs atteints par la crise et qui ne prennent plus de risques.
Juste cet hommage, en ce premier jour de mars, à ce résident de la République, à cet homme dont le dernier album Bleu Pétrole m'a sauvée, une fois encore, d'une maladie annoncée.
Monsieur Bashung, je vous aime, et je vous souhaite une rémission rapide afin que vous puissiez nous enchanter, encore et encore ...

27 février 2009

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27 février 2009

Le procès de Jeanne Darc illusté par Dussarthou

Superbe livre du procès de la condamnation de Jeanne Darc
Edition originale de la traduction du latin en français des expéditions authentiques du procès-verbal d'après la minute en latin et en français des interrogatoires par Jean Rattaud; miniatures de Jean Dussarthou. Editions de l'Odéon 1962
Prix 300 eurosDownload

27 février 2009

les ventes suite

Une robe Chanel en lin noire taille 38 Prix 150 euros :983c_0
94b0_0
robe sublime avec une fente qui part du haut de la cuisse, très glamour

27 février 2009

Les ventes du vendredi

Edition originale de l'oeuvre complète de Proust dite à la Gerbe, il manque le tome 1 " Du temps retrouvé" des 18 volumes.71f1_0Prix : 400 euros.

Une paire de mules Louboutin taille 36 neuves, jamais portées, trop grandes pour
moi ; prix : 100 euros.

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22 février 2009

Retrouvailles

Longtemps, je me suis demandé si j'étais une femme de passion, de retrouvailles, de moments uniques où l'autre devient dans un espace temps déterminé : l'unique. Cela ne s'appliquait pas à l'amour, simplement, mais aussi à la famille, aux amis, à l'animal aimé. Cette question, longtemps, je me la suis posé pour en arriver à cette conclusion nécessaire. Oui, je suis un individu qui aime ces  moments magiques où tout est ouvert. Lisant André Gorz "Lettre à D.", livre sublime sur l'amour éprouvé pour sa femme et qui commence par ces mots si simples :"Tu vas avoir quatre-vingt-deux ans. Tu as rapetissé de six centimètres, tu ne pèses plus que quarante-cinq kilos et tu es  toujours belle, gracieuse et désirable. Cela fait  cinquante-huit ans que nous vivons ensemble et je t'aime plus que jamais. Je porte de nouveau au creux de ma poitrine un vide dévorant que seule comble la chaleur de mon corps contre le tien.", j'ai pensé que je n'éprouverais jamais cela, ce temps passé avec un seul être.
Est-ce une simple constation ou de la nostalgie ? Ni l'un, ni l'autre. Il n'y a pas, non plus de sentiment d'envie. J'aime le présent et les nouveautés qu'ils portent en lui. Retrouver c'est ouvrir l'espace et dans cet espace même, je suis fidèle à moi-même et aux autres.
Nécessairement.
J'ai pris conscience que ce que je  ne savais pas vivre était le manque, l'absence de légèreté, la fluidité de la pensée. Tout devrait couler comme un fleuve qui dépasse un barage.
Aujourd'hui, fut une journée de retrouvailles, sur un forum où j'ai laissé des marques, face book me donne la possibilité de renouer avec des amis perdus de vue.
Toujours l'instantané de la toile où les écrits se lâchent, où l'on se découvre ou se redécouvre. Est-ce une grande chaîne de solidarité ou encore un leurre ?
Résolument optimiste, je choisis la première proposition et suis dans la farandole, dans le tourbillon de la vie ...chaplin

21 février 2009

Tous à la manif pour les dom

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